Cette brève note présente l’état des connaissances universitaires sur l’adoption coutumière anishinaabe (algonquine) au Québec. Notre démarche vise à encourager la recherche sur le sujet dans le contexte d’un projet de réforme du régime de l’adoption au Québec comportant la reconnaissance de l’adoption coutumière autochtone. Des communautés autochtones du Québec ont déjà entrepris de documenter leurs pratiques actuelles d’ « adoption » ou, plus exactement, de prise en charge et de protection d’enfants par des personnes autres que les parents d’origine.[1] Ce travail espère ouvrir la marche pour les Anishinaabe qui désirent jouir de cette même possibilité de répertorier l’état de leurs règles et de leurs pratiques en vue d’une éventuelle interaction féconde avec le système juridique québécois.